Grand Trail de Clermont : parce qu’il le vaut bien…
Quelques XXTriens ont foulé les pavés de la Grande halle à l'assaut de Gergovie
Nizar inscrit sur le 12 km nous raconte :
Pour ma part, après un départ assez rapide et après la première bosse, je me souviens qu'essayer de courir vite en côte c'est dur et que c'est pas mon point fort. Je monte à mon rythme
pendant les 5 kms de montée jusqu'au plateau de Gergovie. Ensuite après avoir reçu les encouragements de Bertrand qui me confirme que le profil redevient descendant jusqu'à
l'arrivée je parviens à finir vite et à rattraper pas mal de concurrents, je termine 17ème en 55'14. Avec le regret de ne pas avoir pu faire mieux dans les montées: un défaut à travailler.
Crédit photo : Organisation / Alexis Berg
Cécile J sur le 23
Notre projet de contre-la-montre vélo en binôme ayant fait les frais de la désynchronisation de nos agendas respectifs, c’est seule que je me rabattais sur le 23 km du Grand Trail de Clermont.
Le hasard a finalement bien fait les choses… comme toujours… En préparation pour le défi par équipe de la fin du mois (https://www.facebook.com/Raid-Auvergne-Anjou-pour-la-recherche-contre-les-syndromes-dEhlers-Danlos-990917207692030/?fref=ts), j’avais quelques doutes sur ma capacité à terminer plus de 20km en un seul morceau, après un été passé au soleil, où la température et mon sommeil m’avaient joué quelques tours et raccourci mes sorties.
Quel plaisir, donc, de remettre un dossard au milieu de cette belle esplanade. De croiser des têtes connues, de coureurs ou non, d’en revoir d’autres après longtemps, et d’entendre la voix de Franck synonyme de départ imminent.
Soulagée de voir que ce matin-là, quelques nuages voilaient le ciel auvergnat…
Pas non plus déçue par ce tracé tellement varié : du gros chemin, du single, même presque du canyon, des cailloux, de la poussière, un peu de bitume, mais si peu, de la pente plutôt douce, avec quelques endroits plus accentués, un bon cocktail.
Et puis, contrairement à mes a priori, on arrive tellement vite dans la nature, tellement vite au-dessus de la plaine mercantile. Bref, un tracé bien pensé.
Côté course, après des débuts un peu difficiles à la mode « diesel Touch » et un petit embouteillage à 3-4km du départ, je prenais peu à peu mon rythme pour finalement rattraper pas mal de monde en deuxième partie et compter les morts à partir du 10ème kilomètre. Je me classerai finalement 10ème F et 5ème V1F.
Les bénévoles étaient super sympa sur le chemin, chacun y allant de son encouragement, mais j’avais beau gérer, la présence de Fred D. en bord de route au 15ème m’a fait du bien.
Et puis c’est chouette, quand la taille des chemins le permet, de suivre le même parcours au retour pour les 3 distances.
Mention très très très spéciale à Mamou Bringer, la maman de Patrick, que je ne revoyais qu’au 17ème kilomètre… Presque 30 ans nous séparent, chapeau bas ! Y’a pas à dire, la génétique a du bon !
En conclusion, petit trail mérite de devenir grand, qui se veut accessible à tous. Le 39 aurait été de trop cette année mais l’année prochaine, pourquoi pas…