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Pour préparer l’échappée Belle, rendez-vous ce 26 juin, à St Hilaire du Touvet pour le trail des ducs de chartreuse : 70 km et 5000 m de D+ à s’enquiller.

Départ à 5 heures du matin sous un beau croissant de lune et première montée de 1300 de D+ effectuée tranquillement, avec une grimpette à 4 pattes à travers les falaises et un lever du jour qui annonce un soleil bien vaillant.

Le parcours serpente à travers un paysage particulier, des lapiaz, des blocs de pierres, je garde un rythme tranquille ou prudent pour atteindre le sommet : la dent de Crolles avec un point de vue super, après le pointage on m’informe à la huitième place des féminines.

Haro sur une longue descente géniale avec des cordes à travers les falaises, puis des petits singles en virages serrés.

La suite de la descente nous amène dans la vallée, pour cheminer sur 20 km sur des faux plats montants et descendants ou j’essaye de mettre du rythme pour remonter au classement.

Les choses sérieuses commencent avec la remontée à St Hilaire du Touvet avec à nouveau 1000 de D+ et le soleil qui cogne bien.

Le ravito est le bienvenu après 42 km une pause avant d’attaquer les 30 derniers et pointée 6 IIème féminine.

La suite chemine sur des singles a ras de falaise et une vue d’enfer sur la vallée entre Chambéry et Grenoble. Ensuite, la dernière grosse difficulté une longue montée de 1100 m de D+, c’est vraiment raide et gros coup de mou. J’essaye de faire des petites pauses mais la récompense est au sommet du Bec Charvet avec un vue à 360 ° sur le massif de la Chartreuse.

Allez, il reste 14 km et 600 m de D+, ce n’est pas le moment de se vautrer dans cette partie de la descente technique, rochers, racines, arbres en travers, le reste est plus roulant sur des pistes forestières.

C’est toujours curieux, car dans le final des trails on retrouve de l’énergie et de l’euphorie pour terminer à fond de train, je passe la ligne d’arrivée 4 IIème féminine en 13h20.

De beaux paysages parcourus avec ce trail, pierriers, sentiers, passages aériens, alpages, épaisses forêts, des bénévoles au top, avec certes quelques moments difficiles mais que l’on oublie vite.

Francoise